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French Translation: Un Court Message Pour L’humanité: Nous Voulons Être Libres !

Posted on the 02 June 2012 by Andrewgavinmarshall @A_G_Marshall

The following is a French translation of my article, “A Brief Message for Humanity: We Want to be Free!“, originally published on October 14, 2011

Translation by Résistance 71

Pouvez-vous l’entendre ? Pouvez-vous le sentir ? le goûter ? le voir ? Le toucher ?… Pouvez-vous le percevoir ?… que les citoyens du monde se réveillent, se soulèvent, agissent, ne baissent plus les bras, mais au contraire, se redressent, escaladent la montagne, observent… Dans le monde, partout, dans tous les cas, toutes les situations, circonstances et altercations, les pouvoirs de notre monde, assis fermement sur leur position, au dessus des institutions qui nous dominent, qui profèrent les idées de notre endoctrinement, de notre confusion mentale, de notre division, contrôle, récupération, de notre écrasement, repression, surpassement, diminution et causes de détresse.. a tous ces gens, de partout, qui regardent le futur avec de nouveaux yeux, qui crient au monde et à eux-mêmes, “nous voulons être libres” !

Aucun cri, retentissant à travers l’éternité, pour la circonstance passée et présente, n’a jamais été porteur d’autant d’à propos que ce “Nous voulons être libres !”

Aucune idée passée ou future n’a un tel pouvoir de suggestion, un tel pouvoir d’espoir, un telle capacité de résonnance insurpassable avec un tel potentiel de permanence éternelle que ce “Nous voulons être libres !”

De la Tunisie à l’Egypte en passant par l’Irak, l’Afghanistan, La Somalie, Le Yémen, la Palestine… La Grèce, La France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre, L’Islande et l’Italie, jusqu’aux pays d’Asie, le mer elle-même, le Canada, l’Amerique (même du sud), le Honduras, Chili, Brésil, Vénézuéla, Bolivie, Argentine, jusqu’au berceau de l’humanité dans ce continent au delà des océans, cette grande et magnifique masse terrestre peuplée de ces gens magnifiques: l’Afrique. Partout, les peuples crient la même chose: “Nous voulons être libres !”

Partout, de tout temps et en tout lieu, il y a ceux parmi nous, véritablement humains, qui ont perdus le nord, jetés leur cœur au quatre vents, n’aiment qu’eux-mêmes et leur compte en banque, qui ne cherchent qu’à dominer, bousculer, éradiquer, la terre qu’ils pillent, et qui méprisent le reste d’entre nous, les contrôlent, les corrompent et les devastent. Leur seule cause est le profit et le pouvoir, leurs moyens sont le mensonge et la déshumanisation mais malgré cela, leur plus grande faiblesse est leur propre dissociation, démoralisation sans fin et dévastation sans pitié. Tout ce qu’ils touchent et contrôlent, n’a aucune chaleur humaine, aucun espoir de bonheur, aucune joie porteuse d’amour, de celle qui peut être trouvée dans le plus petit pays, dans le plus pauvre des villages, dans la famille la plus pauvre à l’histoire la plus triste et la vie la plus dure. C’est dans les plus grandes tragédies que les Hommes s’unissent les uns aux autres et se retrouvent les uns les autres dans leur cœur et leur esprit, espoirs et reves, actions et interactions.

Ne haïssez pas, ne méprisez pas ceux qui sont en haut de la pyramide, car dans leurs tours de désespoir, dans leurs prison de profit, leurs cellules de contrôle, ils paient quotidiennement dans leur vie le prix du pouvoir. En s’isolant eux-mêmes du reste du monde, ils se privent eux-mêmes de toute l’humanité qu’ils pourraient expérimenter, apprendre et aimer. Ne la haîsez pas car ils sont faibles et insignifiants. Ayez pitié d’eux pour leur isolation auto-infligée, aimez les pour leurs faiblesses humaines, que nous partageons tous et toutes. Toute position de pouvoir peut retourner le plus simple être humain en un tyran malicieux. Ce n’est pas l’humain qui est dépravé, mais la société bâtie autour de lui, qui le déprave. Ne haïssez pas les gens, aidez-les ! Car ils ne connaissent pas non plus la saveur, les odeurs, les sons, les visions et sentiments de la liberté. Montrons-leur la voie, unissons-nous et crions à tout jamais: “Nous voulons être libres !”

Laissons les nous entendre, avoir peur de nous, nous haïr, nous pousser, nous écraser, nous maudire et laissons les contempler notre redressement, regarder au delà de leur misérable et insignifiante condition et crier “Nous voulons être libres !” Laissons les contempler ce que l’humanité peut créer au lieu de détruire. Laissons les contempler comment l’humanité peut coopérer et non pas ostraciser. Laissons les contempler et trembler et trébucher et échouer et que lorsqu’ils viendront s’écraser de nouveau sur la terre basse, terre sur laquaelle nous sommes tous debout et qui nous donne les nécessités de base de la vie, donnons leur la main, relevons les pour qu’ils rejoignent le cri de “Nous voulons être libres !”

Ceci n’est pas le commencement de la fin, ceci est la fin du commencement.. Cette lutte ne sera pas faite et gagnée dans les rues de New York, dans les sables du Moyen-Orient, dans les montagnes d’Asie ou les plaines de l’Afrique. Cette lutte se fera et sera gagnée à l’intérieur de chaque individu sur cette planète, dans notre cœur et notre esprit. Nous nous rassemblons en ces jours nouveaux et magnifiques, pour nous rencontrer, comme une première fois, et de ressentir ce que c’est que “d’être humain”, d’être debout les uns à côté des autres, criant “Assez ! Assez de guerres, assez d’injustice, assez de racisme, assez de militarisme, de haine de déshumanisation, assez de pillages, de destruction, assez d’isolation, d’ostracisme, assez d’empires et de domination, assez d’institutions et d’exécutions, assez de divisions et de privations. Assez ! Assez! Nous voulons être libres !”

Nous voulons être libres !

Nous voulons être libres !

Et un jour, pas aujourd’hui, peut-être pas demain, pas cette année ou l’année prochaine, peut-être pas dans mon temps de vie sur terre, mais un jour… libres nous le serons. Nous pouvons le sentir aujourd’hui, partout, toujours. C’est en chacun de nous et entre nous. C’est là, il faut juste le voir, le prendre et le faire notre.

Dans notre lutte pour la liberté, notre lutte pour briser les chaines qui nous entravent, nous devenons l’idée qui nous unifie tous. L’acte de demander, de rechercher la liberté demande tous les efforts de lâcher prise de toutes ces chaînes qui retiennent notre esprit et nous fait penser qu’il n’y a pas de voie, pas de chance, pas de sens à la lutte. Le simple cri de “Nous voulons être libres” est un acte de liberté. Toutes les institutions, les idées de pouvoir qui ont été bâtis autour de nous individuellement et collectivement, l’ont été pour nous empêcher de simplement crier de la sorte, pour que nous ne nous dressions jamais devant eux, pour que nous ne parlions jamais avec notre cœur et agissions d’instinct.

Si vous voulez la liberté, soyez la liberté. La seule façon de l’obtenir est d’agir comme si vous l’aviez déjà. Et en fait, vous l’avez.

Alors levez-vous, unissez-vous et appellez le monde comme il vous appelle. “Nous voulons être libres !”

Et un jour, bientôt, nous le serons.


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